PARC DU PLATEAU D’AVRON À ROSNY-SOUS-BOIS

26 RUE JULES GUESDE

. Maître d'Ouvrage : EPT Grand Paris Grand Est
. Maître d’Oeuvre : Atelier Cepage
. Programme : Réalisation d’un parc avec des équipements de jeux, préservation de la biodiversité, prise en en compte de la présence de carrières imparfaitement sécurisées
. Surface : 11 ha 
. Coût : 5 millions d'€ HT
. Livraison : 2022

© Atelier Cepage

"Les mots du maître d'oeuvre"

Description du projet d’ensemble

Le site, en voie d’enfrichement, comportait des contraintes fortes, notamment la présence en sous-sol d’anciennes carrières non pleinement stabilisées que le projet a pris en compte.

Il était important également de mettre en valeur les richesses potentielles écologiques de cet espace en zone Natura 2000, notamment les prairies parsemées de buissons, les prairies calcicoles ainsi que les zones humides en voie d’assèchement, les deux espèces emblématiques potentielles du site (et des habitats qu’ils représentent) étant la Pie-grièche écorcheur et la Bondrée apivore

Le projet comprend une grande promenade piétonne dont une partie sur ponton perché, des pistes cavalières, une zone humide agrandie que l’on traverse par un ponton, une tour d’observation, un point de vue panoramique, un kiosque permettant d’accueillir de petits groupes ainsi que des aires de jeux très naturelles et des agrès sportifs.

Les chemins ont été réalisés sans injection des carrières mais en utilisant la technique des géogrilles, géotextile ultra résistant, placé sous terre avec ancrage aux deux extrémités et capable de retenir la masse d’un sol en cas d’effondrement

Le parc accueille par ailleurs en son centre de l’écopâturage assurant l’ouverture des milieux nécessaire à l’expression de la flore calcicole et des mosaïques de milieux favorables à la faune, notamment à la Pie grièche écorcheur.

Parti d’aménagement et insertion dans le site

La partie centrale du site, la plus riche potentiellement du point de vue écologique, celle des prairies calcicoles et des prairies parsemées de buissons, mais aussi la plus fragile, est préservée de la fréquentation du public (sans qu’il s’en aperçoive réellement) avec la création d’un chemin circulaire autour d’une grande surface d’écopâturage. Cette conception évite ainsi une sécurisation par géogrille de la zone centrale non ouverte aux promeneurs, tout en préservant la biodiversité.

Pour donner cependant à voir ces paysages caractéristiques, un ponton perché pénétrant sur cet espace par une de ses franges, permet de découvrir cette mosaïque de milieux sans pour autant pouvoir y entrer.

Sur la partie périphérique de l’espace naturel, surface exempte de carrières souterraines, des mares temporaires ont été étendues et créées. Le parti a en effet été pris ici de développer ces mares et zones humides là où émerge le toit naturel imperméable des argiles sur le site. Cette partie n’a pas été carriérée en sous-sol, l’eau ne risquant donc pas non plus d’y provoquer, comme sur carrière, des éboulements (gypse très sensible à l’eau). Enfin, c’est à travers un nivellement fin du terrain, créant des impluviums concentrant les eaux vers les mares, que cette zone humide, très naturellement, a été créée et étendue. Un cheminement au raz de l’eau, sur ponton bois, prend place dans cette zone.

Les essences (arbustes, haies, arbres) et semis utilisés sont uniquement indigènes et inspirés de la flore en place, ceci dans un objectif de développement durable

Les entrées ont été limitées à deux sur cette première phase de travaux, ceci pour trouver un bon équilibre entre desserte suffisante du site et préservation des milieux.

Des équipements légers agrémentent la promenade (kiosque, panorama, tour d’observation, panneau d’interprétation, aires de détente et de pique-nique). Les équipements générant une pression plus forte du public (jeux, agrés sportifs bois) sont concentrés vers les entrées, ceci pour limiter le dérangement de la faune ailleurs, sur le reste du site.

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