50 ANS D'ARCHITECTURE MODERNE À BOBIGNY

UNE SOIRÉE-DÉBAT À L'ENSA PARIS-BELLEVILLE

Le patrimoine architectural de la fin du XXe siècle est souvent l’objet de critiques féroces. Incomprise ou mal aimée, l’architecture moderne peine à trouver sa place dans le panthéon patrimonial des Français. Bobigny et ses habitants n’échappent pas à ce constat.

© Ville de Bobigny

Pourtant, lorsque l’on interroge les experts et historiens de l’architecture, nombreux sont ceux à citer Bobigny, préfecture de Seine-Saint-Denis, comme un exemple particulièrement riche de l’architecture moderne. De la bourse du travail de Niemeyer à la Cité de l’Étoile de Candilis, en passant par la préfecture de Michel Folliasson ou l’hôtel de ville de Michel Holley et Marius Depont, les exemples sont nombreux et composent un musée vivant de l’architecture moderne dans toutes ses expressions.
À l’instar de Bobigny, de nombreuses villes de l’Hexagone ont connu à partir des années 1950 un essor urbain fortement marqué par le mouvement de l’architecture moderne. Il s’agissait alors de rebâtir des villes détruites par les ravages de la guerre et de construire des logements au confort moderne pour loger dignement les habitants des faubourgs insalubres, et plus tard, les populations d’origine étrangère appelées par la France des Trente glorieuses à participer à son développement économique.
À partir de l’expérience de la ville de Royan, dont les architectes furent fortement inspirés par Oscar Niemeyer et Lucio Costa, les bâtisseurs de Brasilia et du Havre, qui s’est réconciliée avec l’architecture et l’urbanisme d’Auguste Perret en le faisant reconnaître patrimoine mondial de l’humanité, comment envisager un déplacement du regard des Balbyniens ou à tout le moins une reconsidération de la valeur de son patrimoine bâti ?

Soirée débat organisée par l’ENSA Paris-Belleville, la ville de Bobigny et le CAUE 93 et animée par Cyrille Poy, journaliste.

 

 

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